Dewey n’est pas universel

Dewey n’est pas universel

Une réflexion nécessaire sur les lieux de création, pratiques et stratégies de diffusion des savoirs

Il y a deux ans j’ai eu la chance de participer au dossier spécial réalisé par le CDÉACF (Centre de documentation sur l’éducation des adultes et la condition féminine). J’y apparais dans quelques unes des vidéos mais tout le dossier est particulièrement éclairant. Notamment sur comment imaginer les bibliothèque de demain.

Petit extrait :

Les documents qui remplissent les rayons d’une bibliothèque ne s’y retrouvent pas par hasard : leur présence est le fruit de choix réfléchis par des bibliothécaires ou d’autres professionnels de l’information. Ces choix ne sont pas sans impact, car en mettant certains types de savoirs au premier plan, il est facile d’en rendre d’autres totalement invisible. C’est ce constat qui a conduit le CDÉACF à entamer une réflexion sur les mécanismes d’invisibilisation des savoirs, tant dans le développement des collections que dans la diffusion des connaissances. En tant qu’organisation féministe, nous considérons qu’il est nécessaire d’être sensible aux façons dont nos choix peuvent recréer des schémas d’exclusion systémique à l’intérieur même de nos organismes. En omettant certains documents ou lieux de production de savoir ou en limitant inconsciemment leur visibilité, nous risquons de taire la voix des groupes les plus marginalisés.

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